Lémy Lemane Coco:
L'écrivain, romancier et essayiste était dans Rue Des Libraires en 2013. Et je l'éspère très bientôt encore en 2014!
Il nait en Guadeloupe dans une famille de huit enfants. À
l’âge de 18 ans, il rejoint Paris où il poursuit ses études. Cadre supérieur,
son destin l’amène en Alsace en 1980 où il crée sa propre entreprise
d’informatique, puis il enseigne l'informatique. Coureur automobile dans les
années 1980-1990, il s’illustre brillamment en rallyes et courses de côte et
aussi dans le judo et le jiu-jitsu qu’il enseigne depuis 1996. Fondateur du
Club des Arts Martiaux de Wittelsheim en 2008, il y enseigne également le
taïso.
Dès l'âge de treize ans il découvre l’écriture poétique avec
son institutrice Paule Dursus, poétesse elle-même. C’est sur ce terrain que
Lémy Lémane Coco publie son premier ouvrage, Illusions, en 1997 rendant hommage
à celle qui lui donna le goût pour l'écriture et la poésie. Pour Lémy, en
référence à Stuart Merrill, la poésie est communion avec les âmes les plus
harmonieuses de l'humanité.
Après l'avoir rencontré lors du Salon du Livre 2010 où il présentait son roman Grand Café (éditions Ibis Rouge), qui reprend les faits de l'histoire de ses ancêtres pirates noirs des Antilles (Livre pour lequel il a reçu le prix littéraire de la ville de Colmar, ce qui n'est pas rien!); j'ai eu le plaisir de retrouver un Lémy poète et toujours aussi charmant qui nous revenait en 2011 avec son recueil Griots à perte d'oubli (editions Vent d'Ailleurs).
Comme vous l'aurez compris, Lémy Lémane Coco, c'est l'un des coups de coeur les plus ensoleillés de Rue Des Libraires (le mien en tous cas) et je vous propose de découvrir notre dernière rencontres autours d'un éssai intitulé
Rôles et résistances des femmes esclaves.
Un livre avec lequel vous découvrirez encore un peu plus cet homme qui se consacre non seulement à l'écriture, mais aussi à la recherche historique pour induire une approche compréhensive de l'impact de l'esclavage sur l'évolution sociale, psychologique et spirituelle de l'homme noir.
Dans quelque dépendance que le sort ait placé un être
humain, les sociétés modernes doivent résister aux processus discriminatoires
qui s'appuient sur l'inégalité raciale, économique, politique et sociale. Il
faut noter le peu d'intérêt des missionnaires et chercheurs à relater les
événements féminins dans l'esclavage. Et pourtant, durant toutes les périodes
des traites négrières, les résistances des femmes esclaves n'ont cessé de se
manifester. Elles ont engendré une véritable prise de conscience et ont donné
naissance à une lignée de résistants, auxquels l'histoire a souvent attribué
tous les mérites. Les femmes esclaves ont ainsi façonné une identité sociale en
se définissant autrement pour asseoir la pérennité de leur liberté. Ces aspects
de leurs actions dans les sociétés serviles attirent l'attention sur leur
influence dans l'histoire. Aujourd'hui, leur revendication du passé et leur
désir d'un avenir plus sûr continuent à proclamer le rejet de toutes les formes
d'esclavage ; car ce crime contre l'humanité se répercute encore dans le monde
contemporain. C'est par la résistance et les rébellions que les femmes esclaves
ont généré le processus d'abolition qui fait de la femme libre une personne
dans sa plénitude. Son importance peut croître si notre monde contribue à la
reconnaissance et à la mise en place effective de la dignité humaine. Pour
éviter que l'humanité fondamentale ne disparaisse derrière les pratiques
dégradantes décidées par une volonté de servitude.
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